Saturday, January 24, 2009

DR Congo seeks Nkunda extradition

The exact details of Gen Nkunda's capture are still unclear
The Democratic Republic of Congo has asked for the extradition of rebel leader Gen Laurent Nkunda after his capture by neighbouring Rwanda.
Gen Nkunda, who has led an ethnic Tutsi rebellion in the east since 2004, is wanted for atrocities allegedly committed by forces under his command.
His arrest has been welcomed by the UN envoy to DR Congo.
The UN's refugee agency has expressed alarm at moves to disarm a different rebel group - of ethnic Hutus.
See detailed map of the area
Gen Nkunda was arrested in Rwanda, after fleeing attempts to arrest him in eastern DR Congo by a joint military force from both countries.
Correspondents say that it would appear that intense diplomacy has led to a deal under which DR Congo is letting Rwanda take action against its enemies - the Hutu rebels based in DR Congo - in return for taking out Gen Nkunda.
If both groups are neutralised, peace in the region would become a realistic prospect.
Some 4,000 Rwandan troops have entered DR Congo this week.
The BBC's Thomas Fessy reports from the key east DR Congolese city of Goma that there is a sense of relief among residents there, who feel the war is nearing an end.
About-turn
Rwandan army spokesperson Major Jules Rutaremara told the BBC that General Nkunda was being held by Rwandan forces in Rubavu district in western Rwanda, close to the border with the DR Congo.


Read the reactions of Congolese refugees displaced by the fighting in the east of the country to the arrest of Tutsi rebel leader Laurent Nkunda.

DR Congolese Information Minister Lambert Mende confirmed his country wanted to extradite the rebel leader.
"He is Congolese," said. "He committed his crimes in Congo."
Rwanda has not yet said whether it will hand over its former ally.
Human rights group have accused Gen Nkunda's National Congress for the Defence of the People (CNDP) - and also government forces - of numerous killings, rapes and torture.
Some 250,000 people fled their homes in North Kivu province when Gen Nkunda led an offensive towards the end of last year.
The UN recently accused Rwanda of backing Gen Nkunda.
A Tutsi like Rwanda's leaders, he had guarded their western flank against attacks from the Hutu forces who fled there after the Rwandan genocide of 1994.
But in mid-November Rwanda shifted its position, announcing it would work with the Congolese to destroy the Hutu rebels.
Refugee fears
The UN envoy, Nigerian former President Olusegun Obasanjo, told the BBC he welcomed Gen Nkunda's arrest but said more work had to be done to end all conflict in the region.
"The problem of DRC is that you end something and then another ugly atmosphere rears its ugly head," he said.

LAURENT NKUNDA
Age: 40
Congolese Tutsi
Fought for Tutsi rebels in Rwanda and DR Congo
Accused of war crimes in DR Congo
Studied psychology
Owns a cheese farm


Q&A: DR Congo conflict
"This time we need to uproot everything, root, trunk and stem. And that is why our own mediation effort should not come to end, because our responsibility goes beyond even the eastern DRC, it covers the whole of the Great Lakes region."
In a statement, the UN refugee agency (UNHCR) said it viewed "with some concern" a military build-up in North Kivu.
The joint Congolese and Rwandan operation is now expected to try to forcibly disarm the Democratic Forces for the Liberation of Rwanda (FDLR), an ethnic Hutu militia, some of whose leaders are accused of involvement in Rwanda's 1994 genocide.
"Drawing from our past experience in this region, we fear that these operations could create new and massive displacement of the civilian population," the UNHCR said.
It pointed out that there were already about 850,000 internally displaced people in the province.

Friday, January 23, 2009

Laurent Nkunda

(Redirigé depuis Nkundabatware)

Laurent Nkunda, né le 2 février 1967, dont le vrai nom est Nkunda Mihigo, est un officier rebelle tutsi de l'armée de la République démocratique du Congo.
Sommaire
1 Biographie
1.1 1994-2002
1.2 2003-2006 : Gouvernement de Transition 1+4
1.3 2006 : Élections
1.4 2007
1.5 2008
1.6 2009
2 Annexes

Biographie

1994-2002
Durant le génocide rwandais en 1994, Nkunda, ancien étudiant en psychologie, est présent au Rwanda où il est formé par le Front patriotique rwandais (FPR)[réf. nécessaire], ex-rébellion rwandaise dirigée par le général Paul Kagame, aujourd’hui président du Rwanda, et James Kabarebe, chef de l'armée rwandaise.
Il a été membre du Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD)[réf. nécessaire], localisé à partir de 1998 dans l'est de la République démocratique du Congo.
Il s'illustre durant la Deuxième guerre du Congo lors des massacres à Kisangani en août 2002[réf. nécessaire] et a été largement soutenus par le Rwanda au cours des dernières années.
2003-2006 : Gouvernement de Transition 1+4
Nkunda est responsable, avec le colonel Mutebesi, de nombreuses actions militaro-politiques après l'instauration en 2003 du Gouvernement de transition :
Attaque de Bukavu en juin 2004,
Appel à la désertion aux soldats appartenant à l’ancien RCD-Goma intégré dans l’armée nationale au Nord Kivu en août 2005,
attaques de plusieurs villes dans le territoire de Rutshuru, dans la province du Nord-Kivu, en janvier 2006.
Un Mandat d'arrêt international a été lancé contre lui en septembre 2005. Il est accusé d'être responsable de nombreux crimes de guerre et crimes contre l'humanité (massacres, actes de torture, viols)1, accusations qu'il réfute point par point2. Il refuse toutefois de rejoindre l’État-major intégré de l’armée nationale congolaise.
2006 : Élections
Nkunda tente de déstabiliser l'Est de la RDC lors de l'Élection présidentielle congolaise de juillet 2006 et à la fin de l'année3.
En décembre 2006, le Burundi l'accuse, ainsi que James Kabarebe et Salim Saleh, d'avoir fomenté une tentative de coup d’État au Burundi en décembre 20064.
2007
Début janvier 2007, Nkunda accuse le chef militaire français de la MONUC, Christian Houdet, de soutenir les FDLR (ex-génocidaires rwandais) puisqu'il refuse de les désarmer5.
Le 18 janvier 2007, il annonçe que ses hommes ont commencé à rejoindre les rangs de l'armée gouvernementale de RDC6 à la suite de négociations menées à Kigali, au Rwanda. Néanmoins, la première moitié de 2007 se caractérise par de nombreux combats à l'est7,8,9,10 forçant des dizaines de milliers de civils à prendre la fuite. Laurent Nkunda accepte finalement de "brasser" ses troupes avec les troupes gouvernementales11,12,13.
Les accusations d’occupation de l’est de la RDC14,15, 16, de pillages de ses ressources17,18 et de tentative de déstabilisation du Gouvernement de la République démocratique du Congo s’amplifient de plus en plus durant la première moitié de 200719,20.
La tension monte encore d’un cran en mai 2007 lorsque Nkunda menace de retirer ses soldats des rangs de l'armée nationale, lorsque la MONUC dénonce publiquement la présence de troupes rwandaises et ougandaises en RDC21,22,23, lorsque des dissensions apparaissent entre Joseph Kabila et son état-major 24 et lorsque Louise Arbour, Haut commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, préconise un inventaire des crimes graves commis de 1993 à 2003 en RDC25.
Début décembre 2007, une très importante offensive gouvernementale encadrée par la MONUC est lancée contre Nkunda à Mushake et contre son fief26,27,28,29. Elle se solde en une dizaine de jours par une sévère déroute et des milliers de morts dans les rangs des troupes gouvernementales30,31. La MONUC a été accusée d'avoir fait défaut aux troupes gouvernementales32,33.
Le colonel indien Chand Saroha a commandé pendant la période sensible fin 2007-début 2008 l'unité des casques bleus déployée à Sake, verrou stratégique situé à 30 km de la capitale provinciale Goma. Sake était défendue par les Casques bleus et marquait la frontière entre les positions du CNDP (Congrès national pour la défense du peuple) de Nkunda et celles de l'armée régulière congolaise, à laquelle l'ONU apportait un appui logistique34.
2008
En juin 2008, les accusations contre Nkunda de recrutement d'enfants-soldats reprennent35.
L'ONU ouvre le 10 juillet 2008 une enquête sur les déclarations de mi-avril 2008 du colonel indien Chand Saroha (ex-commandant au Nord-Kivu) tenus peu avant son retour en Inde lors d'une cérémonie d'adieu en présence de Nkunda et de son état-major 36,37,38,39 durant laquelle il qualifie Nkunda de « frère » qui « combat pour une noble cause » et qui est « prêt au sacrifice » à l'instar des « vrais révolutionnaires »39. Saroha a décoré Laurent Nkunda d'une « médaille d'honneur ». En réponse, Nkunda le remercie pour son amitié et son soutien, déclarant carrément : « Tu nous a énormément aidé39 ». Or, en décembre 2007, le colonel Saroha était présent au quartier général de campagne de l'armée congolaise, près de Sake. L'armée venait de lancer une offensive contre le CNDP qui s'est soldée par un cuisant échec au bout d'une semaine d'intenses combats. Saroha est accusé de ne pas avoir appuyé comme convenu l'offensive gouvernementale et d'avoir livré des informations à Nkunda[réf. nécessaire]. La Monuc a qualifié la démarche de son officier d'« inacceptable » et « contraire au mandat de l'ONU », tout en soulignant qu'elle a « été menée totalement à l'insu de son commandement39 ». Cette affaire a relancé une enquête déjà ouverte par le BSCI de l'ONU au Nord-Kivu. Dans un rapport confidentiel de février 2008, le BSCI fait état d'allégations « très sérieuses » selon lesquelles « des membres du bataillon indien (de la Monuc) fournissaient de la nourriture, des munitions et de l'information au général Laurent Nkunda »39.
Le 26 août 2008, Laurent Nkunda lance une nouvelle offensive qui lui permet d'agrandir la zone qu'il contrôle dans le Nord-Kivu et d'amener ses troupes à quelques kilomètres de Goma à fin octobre. L'armée congolaise ayant abandonné la ville, la Monuc n'a pas pu lancer de contre-offensive : son mandat est d'appuyer les autorités officielles congolaises dans leurs efforts pour rétablir leur contrôle sur le territoire national, mais pas de contrer une opération rebelle en soi. Nkunda a cependant renoncé à prendre la ville et a déclaré le 29 octobre un cessez-le-feu unilatéral puis demandé l'ouverture de négociations à Kinshasa.
Selon certains observateurs, l'offensive de Laurent Nkunda coïncide avec la signature entre le Congo et la Chine de contrats d'exploitation de minerais40.
En octobre 2008, Nkunda a expliqué, dans un entretien en anglais avec RFI qu'une prise de la ville de Goma (Nord-Kivu) n'était pas un objectif et qu'il cherchait à entrer en pourparlers avec Kinshasa.
2009
Le 23 janvier 2009, l'inspecteur général de la police de la République démocratique du Congo annonce l'arrestation de Laurent Nkunda la veille au Rwanda ; le général déchu avait franchi la frontière alors qu'une opération conjointe des forces congolaises et rwandaises reprenaient le contrôle du territoire conquis par le CNDP avant qu'une faction anti-Nkunda ne décide de se rallier au gouvernement de Kinshasa. Laurent Nkunda avait en effet été démis de ses fonctions par un de ses subalternes le 5 janvier, ce qui avait entraîné une scission du CNDP41.

Guerre au Nord-Kivu, Appui du Rwanda au Cndp : Kagame dément sans convaincre

Kinshasa, 20/12/2008


Pince sans rire, Paul Kagame soutient ne jamais « connaître Nkunda ». Il a déclaré : « Je ne le connais pas. Je n’ai jamais parlé avec lui. Je ne l’ai vu qu’à la télévision comme tout le monde ». Amnésie ou démenti ? Nul ne le sait.

Le président rwandais est monté au créneau pour rejeter le rapport des Nations unies sur le soutien qu’apporte son gouvernement au CNDP, la rébellion qui sévit dans l’Est de la RDC. Devant la presse, l’homme fort de Kigali dément, sans convaincre ne jamais connaître Laurent Nkunda. Là où Paul Kagame a failli dans sa stratégie de communication pour se tirer de l’étreinte du rapport onusien, c’est lorsqu’il affirme n’avoir jamais parlé avec Laurent Nkunda.

Face à ces déclarations, pour le moins surprenantes, aucun observateur sérieux n’y a prêté le moindre crédit. Et pourtant, l’histoire récente de ces deux hommes démontre qu’ils ont d’une manière ou d’une autre évolué ensemble. D’abord, lors de la marche victorieuse du Front patriotique rwandais (FPR) qui a conduit Paul Kagame au pouvoir, Laurent Nkunda avait pris part aux combats. Il est ainsi exclu que Kagame ne l’ait jamais rencontré à cette occasion. Un frère d’armes, pour les militaires, ne s’oublie pas. La solidarité du front ne s’efface pas par un coup de baguette magique ou une amnésie circonstancielle.

Comme pour contredire le général-président, des analystes rappellent le soutien total apporté au RCD. En cette période, des réunions mixtes d’états-majors se tenaient à Kigali tout comme à Goma et dans d’autres villes sous le contrôle de ce mouvement politico-militaire de 1998 à 2003. Personne de censé suivant l’évolution politique dans la sous-région des Grands Lacs africains ne peut accepter d’avaler cette mixture de Paul Kagame. Dans le pire des cas, il se pourrait que Laurent Nkunda n’ait été qu’un petit exécutant de basses besognes. Est-ce pour autant vrai que le président rwandais ne lui ait jamais adressé la parole ?

En bon stratège militaire, Paul Kagame oublie, sans aucun doute, que Laurent Nkunda a déclaré avoir en commun avec le Rwanda la neutralisation des interhamwe. Il est exclu que celui-là même qui exécute la besogne, si chère au Rwanda, ne soit pas en contact avec le président de ce pays. Une relecture de l’interview du président rwandais au journal belge Le Soir ne révèle-t-elle pas mieux son état d’esprit vis-à-vis de Nkunda ? L’autre preuve qu’administrent les analystes repose sur l’attaque de Bukavu par Mutebusi et le même Nkunda. Vers quel pays s’étaient-ils repliés ? N’est-ce pas le Rwanda ?

Dans le même élan, les spécialistes des renseignements militaires contactés considèrent que le président rwandais ne pouvait se permettre le luxe de s’interdire de scruter en profondeur la personnalité qui partage plusieurs centaines de kilomètres de frontières avec son pays. «Dans cette zone où pullulent des hors-la-loi de tout genre, ne pas parler avec celui qui soustraite la question des interhamwe est un mensonge éhonté », a confié un attaché militaire africain en poste à Kinshasa.

Une autre évidence qui bat en brèche les déclarations de Paul Kagame touche à l’approvisionnement du CNDP. Si ce mouvement rebelle s’est battu pour prendre le contrôle des frontières communes avec le Rwanda, c’est justement pour assurer ses arrières dans l’éventualité d’un retrait. Qu’un conseiller de Kagame reconnaisse la présence des démobilisés rwandais dans les rangs du CNDP démontre si besoin en était encore que le Rwanda connaît non seulement l’existence de ce mouvement mais aussi son chef.

Il est vrai que Kagame ne pouvait pas accepter publiquement ses collusions avec Nkunda, mais il s’y est mal pris en prenant l’opinion pour naïve et incapable d’analyses. Paul Kagame a simplement menti !

Soutien à Nkunda : la Suède suspend son aide budgétaire au régime de Kigali

Le Rwanda a rejeté hier le rapport de l’ONU l’accusant de soutenir et d’armer la rébellion tutsie dans l’Eest du Congo mais, emboîtant le pas à la Hollande, la Suède a suspendu son aide budgétaire au régime de Kigali. Le Conseil de sécurité de l’ONU étudie cette semaine le rapport de 132 pages du Groupe d’experts sur le pillage de la République démocratique du Congo (RDC). Les enquêteurs blâment aussi le Congo pour son appui aux rebelles hutus rwandais des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), en lutte contre le régime à prédominance tutsie de Kigali.

Et ils accusent les FDLR de participer au pillage des ressources du Congo, au même titre que le Congrès national pour la défense du peuple (CNDP) du « général » Laurent Nkunda, Un Tutsi congolais. Dans une réponse de sept pages, le Rwanda décrit le rapport de l’ONU comme « inexact et partial », estimant qu’il « a été calculé pour détourner le blâme » du Congo et de l’ONU, « qui n’ont pu résoudre le conflit ».

Le Parlement hollandais pressait le ministre de la Coopération Bert Koenders depuis novembre pour qu’il gèle l’aide de 4 millions de dollars de La Haye au Rwanda.

Soutien détaillé

« J’attends les conclusions de l’ONU avant de décider », avait déclaré Koenders le 29 novembre, de retour de Kigali. Les conclusions, tombant cette semaine, sont accablantes pour le Rwanda. « La Suède prend au sérieux le rapport de l’ON U et a bloqué le versement annuel de 14;5 millions de dollars au budget du Rwanda », a annoncé hier Stockholm. L’enquête, effectuée en vertu d’un mandat du Conseil de sécurité de l’ONU, révèle dans ses moindres détails le soutien systématique et multiforme du Rwanda à la rébellion de Nkunda.

Fournitures d’armes et de militaires, enrôlement d’enfants soldats, facilités bancaires sont autant de contributions de Kigali au combat contre ses exiles hutus en territoire congolais les empêchant de ramener la guerre au Rwanda. Les FDLR regroupent d’anciens « génocidaires » du régime Habyarimana renversé en 1994 par le FPR (Front patriotique rwandais) tutsi, et des Hutus rwandais nés au Congo après leur exil massif. Ils veulent reconquérir le Rwanda pour la majorité hutue (85%), tout comme la minorité tutsie (14%), exilée après l’abolition de la monarchie, ont repris le Rwanda par les armes avec la guerre de 1990-94.

Guerre inachevée

Cette guerre, inachevée, se poursuit dans l’est du Congo. Les victimes sont congolaises - mourant au rythme de « deux tsunamis » (500.000 personnes) par an, selon l’ONU. Et les ressources pillées pour la financer sont congolaises - diamant, or, coltan, bois, cheptel, café, plus des taxes imposées aux civils.

Des voix s’élèvent aussi en Grande-Bretagne, principal soutien de Kigali, avec les Etats-Unis, pour pousser le Rwanda à lâcher Nkunda et pacifier le Congo. « Paul Kagame, le président du Rwanda, est un favori des Britanniques qui lui versent des dizaines de millions de livres en soutien budgétaire. Mais son rôle dans l’Est du Congo est inquiétant. Il est temps de lui dire que l’aide cessera s’il ne met pas Nkunda au pas », écrit le directeur de la Royal African Society.

Kenneth Roth, directeur de Human Rights Watch (HRW), écrit que Londres doit « cesser de tourner en rond » et pousser l’Europe à déployer une force de soutien aux Casques bleus de la MONUC dans l’est du Congo. L’intervention de Roth coïncide avec le refoulement, pour la deuxième fois en trois mois, d’Alison Desforges, principale conseillère de HRW sur l’Afrique, par les autorités rwandaises le 2 décembre. Mme Desforges avait soutenu le FPR en 1994, mais elle ne se gène plus pour critiquer les violations commises par Kigali.

(SL/Th/GW/Yes)

Le Potentiel/ Le Palmarès

Nkunda victime de l’entente surprise entre Kinshasa et Kigali

vendredi, 23 janvier 2009

Le chef rebelle congolais Laurent Nkunda, devenu « incontrôlable » selon des observateurs, a été victime d'un retournement surprise d'alliance entre Kinshasa et Kigali ayant conduit à son arrestation jeudi.



MONDE - INTERNATIONAL 16:02
« Nkunda était devenu incontrôlable. En plus, il était devenu gourmand financièrement. Il ne voulait pas dépendre de Kigali et se finançait directement (par le trafic de minerais) au détriment de ceux qui étaient censés être ses alliés (le Rwanda) », avance Gérard Prunier, chercheur français au CNRS (Centre national de la recherche scientifique) et spécialiste de la région.

Depuis des années, Kinshasa accusait Kigali de soutenir le Conseil national pour la défense du peuple (CNDP) de l'ex-général tutsi congolais Laurent Nkunda, des accusations étayées mi-décembre par un rapport de l'ONU. Kigali a toujours nié, tout en reprochant constamment à Kinshasa de refuser de désarmer les rebelles hutu rwandais des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), basées dans l'Est de la RDC depuis le génocide rwandais de 1994.

La dernière offensive du CNDP contre les forces gouvernementales lancée fin août 2008 dans le Nord-Kivu a déclenché d'intenses pressions diplomatiques internationales pour amener les deux gouvernements à en finir avec les groupes armés dans la région. Ces pressions se sont traduites par l'annonce surprise mardi par Kinshasa d'une opération militaire conjointe RDC-Rwanda contre les bases des FDLR. Mais le déroulement des opérations depuis mardi démontre que l'opération avait également un autre but, la neutralisation de Laurent Nkunda. « C'est un deal qui s'est fait de président à président. La preuve, Vital Kamerhe, le président du parlement congolais, a expliqué qu'il n'était pas au courant », assure M. Prunier.

Un diplomate en poste dans la région et spécialiste de cette crise renchérit: « Dans le cadre de l'accord entre Kinshasa et Kigali, il était prévu que le CNDP aide les FARDC à combattre les FDLR. Nkunda a refusé ». « Puis l'armée rwandaise est entrée en RDC. Nkunda s'est senti trahi et disait en privé: je suis Congolais, nationaliste, et je suis prêt à me battre contre les Rwandais. » « Ca a scellé son sort », explique ce diplomate sous couvert de l'anonymat. « Kagame s'est dit: j'ai tout à y gagner. Je ne contrôle plus Nkunda, j'élimine les FDLR et je fais un deal avec Kabila qui va contenter la communauté Internationale », ajoute M. Prunier. A Kigali, la version officielle est toute autre: « Le général Nkunda a été arrêté car il voulait s'opposer à l'opération militaire conjointe », a assuré vendredi le porte-parole de l'armée rwandaise, le major Jill Rutaremana.

Les FDLR reprennent quant à eux la thèse du chef rebelle lâché par son tuteur. « Cela ne nous a pas surpris. Il n'était qu'une marionnette entre les mains du Rwanda. L'armée rwandaise pouvait à tout moment en faire ce qu'elle voulait », a déclaré le président des FDLR, Ignace Murwanashyaka, joint au téléphone en Allemagne. Si M. Kabila peut se prévaloir de la neutralisation de Laurent Nkunda comme d'un premier succès de cette opération conjointe, l'accord conclu avec son homologue rwandais n'en demeure pas moins une prise de risque énorme pour le chef d'Etat congolais, estiment le diplomate et le chercheur. « Il joue avec une grenade dégoupillée. On sait quand l'armée rwandaise est entrée, on ne sait pas quand elle repartira », souligne le chercheur.

De même, rappelle M. Prunier, le souvenir des atrocités de l'armée rwandaise pendant les années de guerre en RDC (1998-2002) marque toujours les esprits dans la population du Kivu, un des bastions électoral de M. Kabila lors de son élection en 2006.

Wednesday, January 21, 2009

Rwanda: 'The Israel of Africa'

By Mark Doyle
World Affairs Correspondent, BBC News


Aid agencies fear a new humanitarian disaster in DR Congo
The United Nations says some 2,000 Rwandan troops have entered the east of the Democratic Republic of Congo, where rebels opposed to the Rwandan government have been based for many years.
A UN spokesman said the Rwandan move was part of a peace plan agreed with the Congolese government.
However, the presence of Rwandan troops inside Congo is bound to spark controversy and could have a powerful impact across central Africa.
Rwanda has been described by some as the Israel of Africa.
The ethnic Tutsis of Rwanda experienced their genocide in 1994 but a Tutsi-dominated government then came to power and has ruled ever since.
Like the Israelis, the Tutsis have enemies on their borders, and now they have sent in their powerful army to deal with the ones who have bases in neighbouring DR Congo.
Thousands displaced
The parallels with Israel are not exact, of course. Rwanda and Congo have been fighting what amounts to a proxy war: Rwanda accuses Congo of harbouring ethnic Hutu militias who took part in the 1994 genocide and Congo accuses Rwanda of backing a Congolese Tutsi separatist movement.

RWANDA IN DR CONGO

1994: After Rwanda genocide, Hutu rebels move to DR Congo (then Zaire)
1997: Rwanda invades DR Congo to deter cross-border rebel raids
1998: Rwanda invades again. At least four other countries intervene
2002: Rwandan military leaves DR Congo
2003: "Africa's world war" declared over
2008:Congolese Tutsi rebel offensive on Hutus
2009: Rwandan military enters DR Congo



Q&A: DR Congo conflict
Diary: Protecting mountain gorillas
The two countries recently agreed to work together militarily to deal with the Hutu side of this equation, and the march of the Rwandan army into eastern Congo can be seen in this context.
So there is the potential for this military move to be a step towards peace. But its fraught with danger.
Recent fighting in eastern Congo, between Congolese, left a quarter of a million people displaced.
Most of them will be terrified of the Rwandan presence and a new humanitarian disaster is possible.
And of course the Rwandan Hutu militias, a well-drilled military machine, are unlikely to give up to the Tutsi-dominated Rwandan army without a fight.
So there is also a very real possibility of Rwandans fighting Rwandans on Congolese soil.

Wasps plot to trim Cameroon to siz


BY BONNIE MUGABE

Africa Youth Championship
21 January 2009

Group A
Mali v Ghana 2pm
Cameroon v Rwanda 4pm

Rwanda’s U-20 team are in for a tough challenge when they take on Cameroon this afternoon in the ongoing African Youth Championship at Amahoro stadium.

The Junior Wasps go into today’s game with three points amassed in the 2-1 from the opening day victory over Mali while Cameron where lucky to draw 1-1 with Ghana.

Victory for the hosts will be enough to make them the first team to qualify for the semi-finals but it won’t be easy against a very physical Cameroon side that will be looking at this match as one they must win to have a chance of surviving the group.

After the win over Mali, the Junior Wasps will be under no pressure as even a draw is a good result in terms of staying on course for a place not only in the last four of this competition but the next Fifa World Youth Championship in Egypt later this year.

Coach Obradovic Tomislav has a fully fit squad to pick from as he seeks to make history as the first man o to lead Rwanda to a major continental title.

But the Croat will have to rectify the weaknesses in his team’s defence and midfield which were evident in the opener against Mali.

“We made a lot of mistakes in the first match but it was expected due to the amount of pressure my players were under, first from the crowd and secondly from our opponents,” admitted Tomislav.

After the win over Mali, Tomislav’s confidence increased by a notch and he believes that his team have a good chance of not only reaching the last four but also lifting the title on home soil.

Cameroon Coach Alain Wabo, who will be aiming for nothing less than a win in today’s game, is set to change the game tactically as he seeks Cameroon’s first win of the tournament.

Two years ago, Cameroon failed to go past the first round in Congo Brazzaville. However, they have since made up for this by summoning overseas-based players Espanyol’s Asong Joseph Leke, Bosso Aristide Cedric of Anderlecht and Nkoum Victor Cedric (Paris Saint-Germain) to boost their chances of making further progress in this tournament.

“Our game against Rwanda will be a 50-50 match but I will change my tactics to enable my team record the much needed victory,” vowed Wabo, adding that both sides will play a good game owing to Rwanda’s excellent performance in the first game.

Ghana takes on Mali in the day’s first game with both sides search for maximum points to keep them in the race for the semi-final spot.

RDC: rencontre entre chefs de l'armée et rébellion congolaises




MUNIGI (RDCongo) (AFP) — Le chef d'état-major dissident de la rébellion du Conseil national pour la défense du peuple (CNDP), Bosco Ntaganda, a rencontré mardi des chefs de l'armée congolaise dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), a constaté un journaliste de l'AFP.
Cette rencontre est intervenue le jour de l'entrée d'au moins un bataillon de l'armée rwandaise dans l'est de la RDC pour participer à une opération conjointe avec l'armée congolaise contre la rébellion hutu rwandaise des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR).
Le général Ntaganda et des responsables de l'armée congolaise se sont en entretenus mardi à Munigi à quelques kilomètres au nord de Goma, la capitale de la province du Nord-Kivu, tandis que soldats et rebelles congolais étaient mêlés, a constaté un journaliste de l'AFP.
Le général Ntaganda, et une dizaine de commandants dissidents du CNDP, dont les forces campaient à une dizaine de km au nord de Goma depuis fin octobre, avaient annoncé le 16 janvier qu'ils mettaient "fin à la guerre" avec l'armée congolaise. Ils avaient aussi déclaré vouloir participer à l'opération de traque conjointe décidée par Kinshasa et Kigali contre les FDLR.

L'armée rwandaise intervient en République du Congo

[ 21/01/09 ]
La traque des rebelles hutus rwandais, réfugiés dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC) depuis le génocide au Rwanda de 1994, a commencé hier avec l'entrée d'au moins un bataillon de soldats rwandais au nord de Goma, capitale provinciale du Nord-Kivu. De 800 à 1.500 soldats sont arrivés à Kibumba, localité proche du Rwanda, à 35 kilomètres au nord de Goma, selon des sources militaires occidentales. « C'est la première étape d'une opération militaire conjointe entre le Rwanda et la RDC », a confirmé la ministre rwandaise des Affaires étrangères, Rosemary Museminali. Kigali et Kinshasa avaient annoncé le 5 décembre leur intention de combattre ensemble les Forces démocratiques de libération du Rwanda, réfugiées dans l'est de la RDC depuis le génocide, et dont certains membres avaient participé aux massacres.

Tuesday, January 20, 2009

RDC: le blocus des routes "inacceptable"

AFP
20/01/2009 | Mise à jour : 17:51 | Ajouter à ma sélection
La Mission de l'ONU en République démocratique du Congo (Monuc) a qualifié aujourd'hui d'"inacceptable" l'empêchement fait à ses unités par l'armée congolaise de se rendre au nord de Goma, suite au début de la traque des rebelles hutus rwandais dans l'est de la RDC.

"Les FARDC (Forces armées de RDC) ne nous laissent pas passer à Kibati, tout comme des organisations humanitaires. Ce comportement est inacceptable", a déclaré à l'AFP le porte-parole militaire de la Monuc à Kinshasa, le lieutenant-colonel Jean-Paul Dietrich.

Les FARDC bloquent la route à partir de Kibati, localité située à 10 km au nord de Goma, capitale provinciale du Nord-Kivu, a constaté un journaliste de l'AFP.

La traque des rebelles hutu rwandais des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), réfugiés dans l'est de la RDC depuis le génocide au Rwanda de 1994, a commencé mardi avec l'entrée de soldats rwandais au nord de Goma.

La Monuc estime qu'"entre 1.500 à 2.000" soldats rwandais étaient présents mardi en RDC, a indiqué son porte-parole militaire.

Les gouvernements rwandais et de RDC avaient annoncé le 5 décembre leur intention de combattre ensemble les FDLR.

Le pays annonce la normalisation de ses relations avec l'Allemagne

Le pays annonce la normalisation de ses relations avec l'Allemagne© AFP
La ministre rwandaise des Affaires étrangères a annoncé dans un communiqué la normalisation des relations diplomatiques avec l'Allemagne, après une crise diplomatique entre les deux pays provoquée fin 2008 par l'arrestation en Allemagne d'une cadre du régime rwandais, Rose Kabuye.

"L'Allemagne et le Rwanda se sont mis d'accord pour nommer dans leurs capitales respectives de nouveaux chefs de leurs missions diplomatiques, dans un futur proche", annonce le communiqué de la ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Rosemary Museminari.

"L'Allemagne et le Rwanda partagent une longue histoire de relations amicales. Dans l'intérêt mutuel des deux pays et de leurs peuples, ils entendent aller de l'avant et ont décidé de travailler ensemble pour aplanir les sujets de désaccord", précise le communiqué.

L'arrestation début novembre 2008 à Francfort, en Allemagne, de Rose Kabuye, directrice du protocole présidentiel rwandais et l'une des proches du chef de l'Etat rwandais Paul Kagame, en vertu d'un mandat d'arrêt émis par la France, avait provoqué une crise diplomatique entre Kigali et Berlin.

L'ambassadeur rwandais en Allemagne, Eugène Gasana, avait été rappelé quelques jours plus tard "pour consultations" par Kigali, qui avait également exigé, et obtenu le départ de l'ambassadeur d'Allemagne au Rwanda, Christian Clages.

Génocide : une ex-ministre condamnée à la prison à vie

Génocide : une ex-ministre condamnée à la prison à vie© AFP
L'ex-ministre de la Justice rwandaise, Agnès Ntamabyariro, seul membre du gouvernement intérimaire de l'époque à être jugé par un tribunal rwandais pour son rôle présumé dans le génocide de 1994, a été condamnée à la prison à vie, selon des témoins joints par l'AFP à Kigali.

Le co-accusé de l'ex-ministre, l'ancien substitut du procureur, Jean-Léonard Hategekimana, a lui été acquitté, alors que le procureur avait également requis contre lui le 18 novembre la réclusion criminelle à perpétuité, selon les mêmes sources.

Mme Ntamabyariro, de père hutu et de mère tutsi, a notamment été reconnue coupable d'avoir commandité l'assassinat de l'ancien préfet tutsi de Butare (sud), Jean Baptiste Habyarimana, qui s'était opposé au génocide dans sa préfecture.

Jugée par le tribunal de grande instance de Nyarugenge, dans la ville de Kigali, l'ex-ministre avait clamé son innocence et demandé son acquittement lors du procès.

Enlevée en Zambie en 1997 où elle s'était réfugiée, Mme Ntamabyariro était allée témoigner au Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR) en août 2006 pour la défense d'un autre ex-ministre du gouvernement en place pendant le génocide.

Elle avait alors vainement demandé au TPIR, basé à Arusha dans le nord de la Tanzanie, de l'aider à ne pas rentrer au Rwanda.

Elle a été défendue devant le tribunal de grande instance de Nyamirambo par le bâtonnier du Rwanda, Gatera Gashabana.

Le génocide de 1994 au Rwanda a fait, selon l'ONU, environ 800. 000 morts, parmi la minorité tutsi et les Hutu modérés.

Coca - Cola Zero in Rwanda

PRESS RELEASE




Bralirwa introduces Coca-Cola Zero in Rwanda



Kigali, 20th January 2009 - Bralirwa and The Coca-Cola Company are currently launching
Coca-Cola Zero in Rwanda.

Coca-Cola Zero is a soft drink with real Coca-Cola classic taste, but it has no sugar. The sugars
are replaced by artificial sweeteners that deliver the famous refreshing sweet taste without
calories.

As a Coca-Cola Company brand, Coca-Cola Zero is launched in Rwanda to meet a specific
market demand. The Rwandan beverage market is a very dynamic and growing market.
Rwandese, especially adults (25 years and above) are becoming more health conscious,
innovative and demanding. With Coca-Cola Zero you can enjoy the full refreshing Coke taste,
without the sugars and calories.

􏰀Coca-Cola Zero is exactly what young adults told us they wanted 􏰁 real Coca-Cola taste, zero
calories and a new brand they can call their own,􏰂 said Alexander Koch, Commercial Director of
Bralirwa. 􏰀People today do not want to compromise on flavor or calories and we think Coca-
Cola Zero􏰃s taste and personality will appeal to them.􏰂

Coca-Cola Zero is already a big international success and is available and enjoyed in many
countries over the world. Bralirwa is proud to now also introduce it to the Rwandese market.

Coca-Cola Zero is available in modern black 33cl cans, in selected channels at a recommended
price of 500 FRW per can.

Besides Coca-Cola Zero, Bralirwa has also introduced Coca-Cola regular, Fanta Orange and
Sprite in 33cl cans. All available in selected channels at a recommended retail price of 450
FRW.

Anita Munyaneza, BRALIRWA Communication Manager

Rwanda

Rwanda
Administrative map

Blog Archive